l'experience (un article qui surfe sur la vague de l'humour scato)
Il arrive fréquemment qu'on se demande : "Mais bon sang comment un truc comme ça a pu se produire?", et dans mon cas, je me pose cette question presque à
chaque fois que je vais dans des toilettes publiques.
Je me rappelle ce camping où les toilettes étaient pleines de merde - partout, sauf dans le siège en fait. Cette image me hante encore.
Comme souvent dans ce genre de situation, c'est quand on fait soit même la propre expérience de ce genre d'incident qu'on comprend comment ils se poduisent.
Hier, au boulot, j'ai gagné de l'experience.
Depuis plusieurs semaines, les chiottes de mon entreprise sont simplement dégueulasses en permanence. Ca va des croutes de vomi sur la lunette aux montagnes de papier toilette
souillé accumulées dans les coins. Si bien qu'un courageux a imprimé des feuilles rappelant aux usagers la bonne utlisation des cabinets. Le texte, comme quasiment tout le temps dans ces cas
là, se veut spirituel et cynique, alors qu'en fait il est juste pas très drôle et bourré de fautes d'orthographes (même si là, j'en ai noté moins que d'habitude). Sur ces feuilles sont rajoutés
des annotations manuscrites encore moins drôles ("chie dur, chie mou, mais chie dans le trou", "c'est ta mère qui va être contente", ou encore "dans les toilettes on peut vomir aussi"), ou
des corrections de fautes qui n'existent pas.
Alors que je me préparais à soulager ma vessie ("Hé les gars je vais aux chiottes -Tu vas libérer Mandela? -Tu vas faire pleurer Jésus? -Heu, la deuxième proposition"), je remarquais les murs
dégoulinant de pisse et je ne pus m'empêcher de me demander : "Mais bon sang comment un truc comme ça a pu se produire?"
J'ai raté là une bonne occasion de penser à autre chose, car alors que mon pouce gauche maintenait mon pénis vers le bas et dirigeait ainsi l'urine vers le fond des toilettes, ma main glissa, et
mon jet devint incontrolable : j'en ai mis plein le mur, le temps d'une seconde.
C'est ainsi que je résolu un des mystères de la vie.
AFFAIRE CLASSEE.