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la gay pride
De même qu'hier nous fêtions en petit comité l'Hétéro Pride, aujourd'hui plein d'hommes qui aiment les hommes et de femmes qui aiment les femmes mais qui aiment surtout la techno étaient réunis à l'occasion de la Gay Pride.
Comme je n'ai pas pu y aller, et de toutes façons je me demande ce que j'y aurais fait car je n'aime pas la musique techno, j'ai fêté ça à ma façon en regardant un film.
Quel film?
Final Fantasy Advent Children.
Un des plus mauvais film de l'année, assurément.
Comme toutes les personnes nées avant 1985, j'ai joué au jeu (sans le finir toutefois : je n'avais pas de Playstation, et on ne me l'a pas prété assez longtemps pour aller jusqu'au bout ; j'étais allé assez loin dans l'histoire cela dit).
Et comme toutes les personnes qui ont joué au jeu, je l'ai adoré. Les personnage étaient charismatiques, les musiques sympathiques, l'histoire prenante malgré quelques longueurs, des scènes cinématiques à couper le souffle (en fait je me rappelle que j'attendais que ça, les cinématiques, je n'avançais dans le jeu que pour en voir de nouvelles), un système de combat bien foutu, une durée de jeu énorme, bref, c'était cool.
Et il y a peu de temps, ILS ont sorti directement en dvd le film inspiré du jeu, Final Fantasy Advent Children.
Si esthétiquement, ça a de la gueule (même si ça fait parfois très jeu vidéo), qu'est ce que c'est mauvais...
L'histoire, pour commencer, colle trop aux évènements qui se sont déroulés dans le jeu vidéo, et pour tout vous avouer, la dernière fois que j'y ai joué c'était en 1997, je n'ai donc que des souvenirs très éparpillés de l'histoire.
Donc déjà, j'étais largué dès le début.
D'ailleurs je me demande comment mon frère a pu piger un truc à ce qui se racontait là dedans, car il n'a jamais ne serait-ce que touché au jeu. C'est lui qui a acheté le dvd. C'est un jeune lui. Il a chète des trucs super branchés.
Mais surtout, c'est foncièrement crétin comme film. Les scène d'actions sont les plus grotesques du monde (ce qui passe en jeu vidéo, comme absorber des matérias - ces boules qui donnent de la magie au joueur, ou invoquer des créatures de nulle part, ne passe pas forcément de la même façon dans un film), les personnages sont tellement charismatiques et torturés que c'en est ridicule, et puis le film accumule les maladresses dans la narration : par exemple, au bout d'une heure de film surgissent de nulle part les compagnons de Clad, le héros qui a une terrible blessure à l'ame mais qui ne veut rien en dire. Ils arrivent, font exploser deux ou trois trucs, et se cassent. On ne sait pas comment ils sont arrivés là, ni pourquoi. Ils font leur petit caméo, "hé t'as vu j'étais dans le jeu, j'étais ton premier compagnon, hé, regarde moi exploser ça! Hé! Hé!", et on ne les voit plus.
Et la fin, oh la fin.
Mon dieu.
On croirait avoir mis sur papier les élucubrations d'un gamin de huit ans en train de jouer avec ses figurines. J'étais balèze à ça petit moi.
En guide de final, on a droit à 20 minutes d'un combat épileptique entre le grand méchant vilain et le héros torturé mais qui commence à aller mieux quand même.
20
minutes
.
C'est long.
Surtout sur une heure et demi de film.
Qu'est ce que c'était chiant quand même.
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