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la rencontre

Publié le par Kolia

Mon anniversaire aura été l'occasion de rencontrer la nouvelle petite amie de Rorschach. On a bien sympathisé.

Au passage, je lance un petit jeu : la personne qui saura me trouver quel est le titre de cette chanson aura le privilège de passer une nuit à ne rien faire avec moi!

C'est le moment où jamais.

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N
Selon Google, j'ai ça<br /> <br /> L'AMOUR DU MENSONGE<br /> Quand je te vois passer, ô ma chère indolente, Au chant des instruments qui se brise au plafond, Suspendant ton allure harmonieuse et lente, Et promenant l'ennui de ton regard profond;<br /> Quand je contemple, aux feux du gaz qui le colore, Ton front pâle, embelli par un morbide attrait, Où les torches du soir allument une aurore, Et tes yeux attirants comme ceux d'un portrait,<br /> Je me dis: Qu'elle est belle! et bizarrement fraîche! Le souvenir massif, royale et lourde tour, La couronne, et son cœur, meurtri comme une pêche, Est mûr, comme son corps, pour le savant amour.<br /> Es-tu le fruit d'automne aux saveurs souveraines? Es-tu vase funèbre attendant quelques pleurs, Parfum qui fait rêver aux oasis lointaines, Oreiller caressant, ou corbeille de fleurs?<br /> Je sais qu'il est des yeux, des plus mélancoliques, Qui ne recèlent point de secrets précieux; Beaux écrins sans joyaux, médaillons sans reliques, Plus vides, plus profonds que vous-mêmes, ô Cieux!<br /> Mais ne suffit-il pas que tu sois l'apparence, Pour réjouir un cœur qui fuit la vérité? Qu'importe ta bêtise ou ton indifférence? Masque ou décor, salut! J'adore ta beauté.<br /> Je n'ai pas oublié, voisine de la ville, Notre blanche maison, petite mais tranquille, Sa Pomone de plâtre et sa vieille Vénus Dans un bosquet chétif cachant leurs membres nus; Et le soleil, le soir, ruisselant et superbe, Qui, derrière la vitre où se brisait sa gerbe, Semblait, grand œil ouvert dans le ciel curieux, Contempler nos dîners longs et silencieux, Répandant largement ses beaux reflets de cierge Sur la nappe frugale et les rideaux de serge.<br /> La servante au grand cœur dont vous étiez jalouse, Et qui dort son sommeil sous une humble pelouse, Nous devrions pourtant lui porter quelques fleurs. Les morts, les pauvres morts ont de grandes douleurs, Et quand Octobre souffle, émondeur des vieux arbres, Son vent mélancolique à, l'entour de leurs marbres, Certe, ils doivent trouver les vivants bien ingrats, De dormir, comme ils font, chaudement dans leurs draps, Tandis que, dévorés de noires songeries, Sans compagnon de lit, sans bonnes causeries, Vieux squelettes gelés travaillés par le ver, Ils sentent s'égoutter les neiges de l'hiver Et le siècle couler, sans qu'amis ni famille Remplacent les lambeaux qui pendent à leur grille.<br /> Lorsque la bûche siffle et chante, si le soir, Calme, dans le fauteuil je la voyais s'asseoir, Si, par une nuit bleue et froide de décembre, Je la trouvais tapie en un coin de ma chambre, Grave, et venant du fond de son lit éternel Couver l'enfant grandi de son œil maternel, Que pourrais-je répondre à cette âme pieuse Voyant tomber des pleurs de sa paupière creuse?<br /> <br /> <br /> Baudelaire... mais j'ai un doute.
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K
Hélas pour vous deux, vous n'aurez pas la chance de passer une nuit à ne rien faire avec moi, car la bonne réponse était "Corine" du groupe A.S. Dragon. Mais Nico était assez proche, car ce groupe a déjà mis en musique un poème de Baudelaire.<br /> Par contre j'en connais qui connaissaient la réponse et qui n'ont pas participé exprès pour ne pas passer une nuit à ne rien faire avec moi.
L
"Antisocial" de Trust?
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