be bad et cyrus
Je continue les articles avec plusieurs critiques de films. Mais critique est-il vraiment le terme approprié? Dans la mesure où Pierre Murat est grassement payé pour écrire n'importe quoi, j'ai décidé que oui.
BE BAD
Be Bad, c'est l'histoire d'un mec dont j'ai oublié le nom qui est très puceau, et il aimerait bien que cela cesse. Par chance, il rencontre une demoiselle qui l'allume bien comme il faut mais qui lui fait comprendre qu'il n'est pas assez bad boy pour elle. Du coup il s'invente un double rebelle et moustachu, François Dillinger.
Un film que je suis allé voir parce que la bande annonce m'a franchement fait marré, et parce que je me sentais proche du personnage principal.
Bon eh bien c'était moyen.
Si les personnages sont sympathiques, les seconds rôles savoureux (aaaah, Ray Liotta...) mais peu présents, le film est un peu mou et part dans beaucoup de directions sans vraiment démarrer, la faute à peu de liens entre chaque scènes, d'où un enchainement erratique difficile à suivre. Et surtout, on ne voit que très peu François Dillinger! Quelle déception! Michael Cera avec une pure stachemou, bon sang, faut le filmer!
Malgré tout, quelques bons gags (même si les meilleurs sont dans la bande annonce), et un film assez loin des clichés du film de jeunes, avec ses ados cultivés qui parlent bien.
CYRUS
Encore un film que je suis allé voir parce que la bande annonce m'a fait marré.
C'est décidé, je ne vais plus au cinéma sur ce critère.
Cyrus, c'est un film qui est mauvais.
La bande annonce commence comme un cliché du film indépendant, où un quadra se lamente sur sa vie de célibataire quand soudain, pouf, il trouve l'amour. Mais cet amour a un fils obèse et flippant, et il va tout faire pour briser leur couple. Après la bande annonce vire grosse comédie à l'américaine. Suivent quelques gags plutôt drôle. Bon, moi ce qui me faisait rire, c'était le gros. Il est gros! Ah ah!
En fait, Cyrus, c'est un film indépendant du début à la fin. Un cliché de film indé. Toute tentative de gag est avortée par la mise en scène caméra à l'épaule (sentirait-on l'influence des frères Scott à la production? Je ne sais pas, mais quand Tony Scott tourne un film, il a genre 16 caméras qui tournent et après il se débrouille au montage. Là, il n'y a qu'une seule caméra qui zoome et dézoome violemment pour une scène bidon de dialogue insipide), donnant un long métrage un cachet documentaire que je n'ai pas compris. Là où il devrait y avoir un gag (le gros en slip par exemple), il y a une reflexion étrange sur le personnage : est-il fou? A-t'il été mal élevé? Doit-on avoir de la peine pour lui? Cette scène a-t'elle été tournée avec un camescope acheté en solde chez Surcouf, sans micro? Non parce qu'on se demande quand même, le son est vraiment pourri.
Alors les acteurs sont bons, certes.
Mais qu'est ce que c'est chiant. Les dialogues sont lourds, tout est téléphoné, le film est globalement très moche, et on s'ennuie beaucoup.
C'est tout. POUR LE MOMENT.