une soirée chez bethesda

Publié le 8 Octobre 2012 par Kolia

Catégories : #le quotidien tumultueux de The Great Mustache

Les tests sont sortis, alors j'imagine que je peux en parler sans risquer de me faire poursuivre.

Il y a trois semaines, je suis allé à une soirée chez Bethesda France, qui présentait le jeu Dishonored. Mon collègue Thibault Discount, responsable adjoint du rayon jeux vidéos, avait reçu des invitations, et aucun de ses collègues ne pouvait - ou voulait - y aller.

Comme je refuse rarement un truc où il y a moyen de manger et de boire à l'oeil, j'ai accepté tout de suite, et j'ai emmené Julie, des fois qu'on nous file des trucs gratos.

Et puis ça allait me changer des soirées éditeurs. Je voulais savoir comment ça se passait de le milieu velu du divertissement vidéoludique.

On est arrivé dans les petits locaux de Bethesda France, en plein Montparnasse, au sixième étage d'un batiment neuf. L'équipe, réduite, se chargeait essentiellement du marketing si j'ai bien compris, et c'est eux qui nous ont fait le service : des chips et de la bière, comme à la maison. Au bout d'un moment et plusieurs bières, un jeune type plein d'entrain nous a présenté le jeu en se faisant une petite session sur un écran grand comme le mur de mon appart, tout en commentant ses actions.

Après sa partie, on a tous pu essayer le jeu sur plein de télés éparpillées dans la salle, mais on a préféré squatter au niveau du buffet où des mets plus rafinés avait été servis, et on pouvait parler avec les gars de Bethesda. Il y avait des petits fours délicieux, notamment cette tomate confite sur un sablé au parmesan, c'était à tomber.

Je crois que c'est ce que j'ai préféré dans la soirée. Pas les petits fours, enfin si, mais pas que, c'est d'entendre parler les types. Passionnés par leur jeu, fiers d'eux, et surtout conscients de bosser pour un business, avec les attentes qui en découlent, leur position par rapport aux autres éditeurs et développeurs de jeux, leurs echecs passés, leurs réussites, bref, un discours honnête et franchement objectif.

Ce qui m'a surpris.

Je suis habitué aux soirées pince-fesse, où des libraires flagorneurs cirent des pompes à des auteurs qu'ils n'ont pas lu (personnellement, je ne cire pas les pompes : je ne parle pas, je suis trop timide - et puis bon, on ne parle pas la bouche pleine), où les mecs qui bossent des les librairies indépendantes ne parlent pas aux connards qui bossent à la Fnac... Alors attention, j'aime beaucoup les soirées éditeurs, mais la passion qui animait ces mecs, loin de la blase qui peut toucher certains milieux vaguement intellectuels, m'a beaucoup touché.

En plus, leur jeu, Dishonored, est une merveille. On a pu y jouer, finalement, après que le gros lourdeau au catogan qui monopolisait les consoles depuis des plombes se soit barré.

Ce soir, j'ai une petite pensée pour une des nanas de Bethesda, qui angoissait beaucoup pour les critiques du jeu et espérait vraiment une note de 8 sur 10 sur le site gamekult, et 18 sur jeuxvideo.com. Meuf, tu peux souffler : 8 sur gamekult, 19 sur jeuxvideo.com. Bravo à tous.